Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Rotule
Rotule //
Syndrome Rotulien ou Syndrome Douloureux Fémoro-Patellaire
Le syndrome douloureux fémoro-patellaire (SDFP) est l’une des causes les plus fréquentes de douleur antérieure du genou chez l’adolescent et l’adulte. De par son étiologie complexe, multifactorielle et encore mal comprise, sa prise en charge est un important challenge pour le praticien. Il résulte d’un mauvais cheminement (tracking) de la patella lors de la mobilisation du genou, entraînant une compression excessive sur les facettes patellaires. Bien souvent un défaut de synchronisation musculaire, une amyotrophie du quadriceps, une raideur des muscles ischio-jambiers peuvent favoriser ce syndrome douloureux fémoro-patellaire.
Le diagnostic se fait principalement sur l’histoire de la maladie et l’examen clinique du genou mais aussi de l’ensemble du membre inférieur, pouvant parfois nécessiter la réalisation d’une imagerie. Le traitement est dans la grande majorité des cas conservateur, principalement axé sur la rééducation de la physiothérapie ciblée et personnalisée.
Exemple de protocole de rééducation :
- Renforcement du quadriceps (surtout le vaste médial oblique)
- Renforcement des abducteurs et rotateurs externes de hanche
- Travail de gainage
- Thérapie antalgique et mobilisation patellaire
- Stretching des chaînes antérieures et postérieures des membres inférieurs
- Travail de proprioception des membres inférieurs
- Kinésiotape de recentrage patellaireMettre la photo du genou avec la rougeur et la main en iconographie
1. Fulkerson JP. Diagnosis and treatment of patients with patellofemoral pain. Am J Sports Med 2002;30: 447-56.
2. Bolgla LA, Boling MC. An update for the conservative management of patellofemoral pain syndrome: A systematic review of the literature from 2000 to 2010. Int J Sports Phys Ther 2011;6:112-25.
3. Dixit S, DiFiori JP, Burton M, Mines B. Management of patellofemoral pain syndrome. Am Fam Physician 2007;75:194-202.
4. Witvrouw E, Callaghan MJ, Stefanik JJ, et al. Patellofemoral pain: Consensus statement from the 3rd International patellofemoral pain research retreat held in Vancouver, September 2013. Br J Sports Med 2014; 48:411-4.
5. Boling M, Padua D, Marshall S, et al. Gender differences in the incidence and prevalence of patellofemoral pain syndrome. Scand J Med Sci Sports 2010;20:725-30.
6. Witvrouw E, Lysens R, Bellemans J, Cambier D, Vanderstraeten G. Intrinsic risk factors for the development of anterior knee pain in an athletic population. A two-year prospective study. Am J Sports Med 2000; 28:480-9.
Instabilité de rotule
La rotule ou patella est maintenue au niveau du genou par un ensemble de muscle et de tendons. En cas de luxation les attaches internes de la patella (notamment le ligament fémoro patellaire ou MPFL) sont rompues. Dans la plupart des cas une fois la rotule remise en place, les ligaments cicatrisent. Il arrive que ce ligament reste distendu voire rompu après premier épisode de luxation ce qui peut conduire à des luxations récidivantes. Dans certains cas, il existe aussi une morphologie de genou qui prédispose aux luxations de rotule : on parle de dysplasie fémoro-patellaire.Qu’il n’y ait qu’une atteinte ligamentaire ou qu’il existe en plus des anomalies osseuses, la rotule se luxe souvent et même sans traumatisme violent et il est nécessaire de la stabiliser car ceci est trop gênant. L’objectif de l’opération est de stabiliser la rotule afin qu’elle ne se luxe plus.La chirurgie permet d’obtenir un bon contrôle de l’instabilité. En cas de luxations anciennes ou récidivantes mais il peut persister des douleurs antérieures du genou même après la chirurgie. Pour stabiliser la rotule et reconstruire ce ligament MPFL on effectue une greffe à partir d’un tendon de la cuisse.
Cette intervention est effectuée sous arthroscopie permettant un retour à domicile très rapide. En fonction de votre profil une chirurgie ambulatoire pourra vous être proposée. Chaque patient bénéficie d’un protocole de rééducation personnalisé.
Comme toute opération il existe des risques de complications. Vous en serez informés au cours de la consultation. Vous recevrez à cette occasion une fiche d’information.
Quand vais-je pouvoir mener une vie quotidienne « normale » ?
Après votre sortie de la clinique, il faudra respecter une période de repos de 10 jours, seulement entrecoupée par des phases de marches courtes et les séances de rééducation chez le kinésithérapeute. Vous marcherez sans limitation ni gêne importante aux alentours de 2 semaines après l’opération.
Quand vais-je pouvoir conduire à nouveau ?
En cas de plastie ligamentaire isolée, vous serez capable de reprendre la conduite automobile sur des petits trajets environ 3 semaines après l’opération.
Quand vais-je pouvoir reprendre le travail ?
En cas en cas de plastie ligamentaire isolée, la reprise d’un travail sédentaire peut être envisagée 30 à 45 jours après l’opération.
Quand vais-je pouvoir reprendre les activités sportives ?
La reprise des sports dans l’axe (natation en battements, footing, vélo) pourra être envisagée 2 à 3 mois après l’opération et vous ne pourrez reprendre les sports pivot/contact (football, rugby, ski, etc.) que 4 à 6 mois après la chirurgie, selon l’état de votre genou et toujours après accord de votre chirurgien.
Mon genou reste gonflé après l’opération, est-ce normal ?
Après toute intervention chirurgicale et celle-ci en particulier, il est très habituel que le genou reste gonflé par rapport au côté sain. En cas de fièvre, de rougeur ou genou chaud il faudra reprendre contact avec votre chirurgien ou votre médecin traitant afin d’écarter toute infection.